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Saint-Chély-du-Tarn réunit les trois conditions idéales pour l'implantation d'un village: des sources puissantes, des matériaux de construction (Tuf) à prélever sur place et surtout un chemin le reliant au causse Méjean. Tous les hameaux des gorges sont reliés au causse par un sentier. Plus ou moins aménagés, au fil du temps, parfois caladés, consolidés par des murets, ces chemins de liaison favorisaient les échanges de marchandises.
Cabrières signifie « lieu hanté par les chèvres ». Longtemps inhabité, positionné sur la draille du Languedoc et le Camin Ferrat, Cabrières est aujourd'hui habité par une famille. Camin Ferrat vient de l'occitan « camin », chemin et « férra », fer à bœuf. Les chemins dallés ou pavés exigeaient le ferrage des animaux de trait ou de bât. Le tracé de ce chemin antique est parallèle à la draille, plus ancienne. En effet, pour des raisons de sécurité, les piétons, troupeaux et charrois suivaient des voies différentes. Il traverse le causse et descend à Meyrueis.
Visite du village. Franchissez le béal et suivez la ruelle dallée jusqu'à la chapelle troglodytique du Cénaret (ou Cénarette), dédiée à la Vierge (XIIIe s.). Entrez et collez l'oreille contre le mur du fond. C'est bien de l'eau que vous entendez ! L'édifice a été construit contre une paroi rocheuse, à l'entrée d'un lac souterrain. La rivière souterraine, qui provient de l’ Aigoual, se sépare en deux bras : l'un parcourt le village et se jette en cascade dans le Tarn, l'autre jaillit de la grotte que se partagent la chapelle et la cave du moulin.Le petit lac sous voûte (30 m de long), sur lequel on pouvait naviguer en barque, fut muré au début du XXe s., par mesure de sécurité.
C’est plein d’alouettes au Puech d’Alluech ! Tout ce petit monde piaille de partout dans les buissons, pépie dans les champs…. de vraies pipelettes ! C’est le mont des alouettes ou alors, Gargantua qui, frissonnant de la langue, prononça « Alluech » au lieu d’alouette. L’alouette calandrelle qui revient d’Afrique au printemps, ou la sédentaire alouette lulu ou encore l’alouette des champs qui apprécie les milieux ouverts. Surmonté de son relais, le Puech d’Alluech domine à 1151 mètres. C’est un ancien volcan. Grimpez sur son sommet pour la vue sur les monts d’Aubrac, le truc de Fortunio en Margeride, le territoire du mont Lozère. Tournez-vous vers le sud pour apercevoir le mont Aigoual, coiffé de ses antennes-relais.
Boisement et déboisement semblent être la destinée du paysage caussenard. Au néolithique, les premiers bergers agriculteurs s’établissent sur les zones fertiles des plateaux alors couverts de forêts de hêtres et de chênes. Leur installation entraîne le défrichement de la forêt dans le but d’obtenir des parcours destinés aux ovins et des terres cultivables. Lié aux poussées démographiques, le défrichement de la forêt s’accentue et les parties cultivées s’étendent. Puis les besoins en bois pour l’industrie de la poterie, des fours à chaux et plus tard, de l’exploitation minière, entraînent une nouvelle vague de défrichements.