L’église Saint-Étienne date des XVème et XVIème siècles. Elle abrite un retable et un tabernacle en bois doré du XVIIIème siècle, ainsi que des peintures murales. Non loin d’elle, se tient la chapelle des Pénitents datant de la fin du XVIème siècle avec façade peinte XIXème siècle.
Dans les combles de l’église gîtent en été des chauves-souris. L’espèce ici présente est le petit rhinolophe, qui a fortement régressé ces dernières décennies. Chaque année, les mères reviennent après une hibernation dans des grottes et mettent au monde un petit chacune. Les chauves-souris sont des mammifères insectivores menacés par les insecticides dans les champs et sur les charpentes, la disparition de leurs habitats de chasse et de leurs gîtes etc. Elles sont toutes protégées.
Les vieux arbres du verger abritent le torcol fourmilier, au chant puissant, ressemblant un peu à celui du pic vert mais plus lent. Cet oiseau est ainsi nommé en raison de sa façon d’étirer et de tordre son cou à l’extrême quand il se sent menacé, et parce qu’il se nourrit de fourmis. Difficile à observer car sa couleur se confond avec celle des troncs, il trahit sa présence par son chant lorsqu’il revient de migration.
Il existe déjà sur le cadastre napoléonien. Sa rénovation par la commune s'est faite il y a moins de 10 ans avec les pierres d'origines et de la brique réfractaire pour la voûte. Chaque hameau avait son four banal. Économie de bois et lien social expliquent aujourd'hui l'importance d'une cuisson commune du pain. C'est presque un mois entier, jour et nuit, entre novembre et décembre, qui était consacré à la cuisson du pain. Un rituel qui se traduit à présent par des cuissons estivales lors de la fête patronale ou d'autres manifestations locales.
Saint-Pancrace, patron de la chapelle du Poët, était autrefois peint sur la façade, en habit de guerrier des croisades. Pour sa fête, le 12 mai, «il y avait une messe le matin et on faisait le riz au lait» pour partager avec les habitants des autres communes qui font le déplacement. Presque deux mois auparavant, on a déjà fêté la Saint-Joseph en assistant à la messe au Sarret avec les familles des hameaux voisins invités à manger la daube et le traditionnel riz au lait.
Au bord du chemin, dans les endroits humides, pousse par plaques une plante élevée formant de grands panaches de toutes petites fleurs jaunes. Le solidage géant, encore nommé tête d’or, est une plante originaire d’Amérique du nord et introduite en Europe au XVIIIème siècle à des fins ornementales. Depuis, elle a colonisé une grande partie de l’Europe et peut dans certains lieux entrer en compétition avec la flore locale.